Texte par Loïc Marchand

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Il y a eu Georges I, puis Georges II, suivi de Georges III et, après lui, Georges-Alain IV avant que… Mickael reprenne les rênes en mars de cette année.

 

La famille Ducommun est propriétaire de l’hôtel-restaurant du Vaisseau, à Cortaillod, de pères en fils – tous appelés Georges – depuis cinq générations. Le restaurant, désormais distinct de la partie hôtelière ouvrira ses portes le 12 septembre.

 

L’établissement commence ce nouveau chapitre avec de nouveaux patrons Mickael et Sonia, mais également un nom flambant neuf: La Table du pressoir.

Un clin d’œil au pressoir que Georges III, grand-père de Mickael et feu vigneron, avait légué à la Commune de Cortaillod en 1979. L’imposant outil, entretenu par les autorités, trône depuis sur la place jouxtant le restaurant, au Petit Cortaillod.

 

Le restaurant, qui était jadis une épicerie, avant d’être rachetée par la famille Ducommun à la fin des années 1970, se distinguera de la cuisine pratiquée encore 18 mois auparavant.

 

La Table du pressoir ressemblera davantage à une brasserie qu’à un restaurant gastronomique. «Nous optons plus pour une cuisine gourmande. Nous aimons le terroir, les produits régionaux», assure Mickael Ducommun.

 

Madame s’occupera de l’administratif, de la gestion des évènements et du service. Monsieur, de concocter les mets pour les convives.

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L’établissement comptera une soixantaine de places, tant à l’intérieur que sur sa véranda avec un coin apéro. Une salle de billard a été également conçue pour être «coupée» du reste du restaurant, et comptera une vingtaine de places. Au besoin: «Elle pourra être privatisée».

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*Le Covid-19 comme déclencheur*

Le chef a également opté pour une cuisine ouverte sur la salle.  «Nous avons fait en sorte que nos convives puissent assister à la préparation de leurs mets.»

 

Le couple a développé cette vision de la gastronomie à l’Auberge de Champvent, qu’il tenait depuis 2016.

 

Puis, voici quatre ans, un imprévu nommé Covid-19 est venu bouleverser la vie des restaurateurs suisses. «Nous avons tous galéré, nous avons décidé d’unir nos forces afin de faire perdurer l’établissement familial, explique Mickael Ducommun.

 

Son père, Georges Ducommun, était tout aussi «ravi» lorsque le fiston et son épouse l’ont approché, en mars 2022. Deux ans plus tard, le contrat de cession était signé en présence d’un notaire.

 

«Je tiens à laisser le libre arbitre à mes enfants», assure le désormais ancien propriétaire du restaurant. «Mais ce serait hypocrite de ma part d’assurer que je ne suis pas peu fier de voir l’histoire familiale se poursuivre.»